Exposition: « Mémoire de 1919 : histoire de la résistance coréenne », 24 juillet – 15 octobre 2019
Après l’annexion de la Corée par le Japon en 1910 et l’instauration d’un pouvoir colonial oppresseur, les Coréens, ne perdant pas espoir, s’efforcèrent de recouvrer leur souveraineté nationale. Leur forte détermination, tant de la part d’intellectuels que de citoyens issus de toutes les classes sociales, finit par faire éclater un soulèvement avec des manifestations qui gagnèrent le 1er mars 1919 tout le pays. Malgré la féroce répression des autorités impériales japonaises et l’échec de ce soulèvement populaire qui fut noyé dans le sang (plus de 7000 morts et 20 000 arrestations), le mouvement de l’indépendance du 1er mars fit naître et croître chez les Coréens un fort sentiment patriotique. Celui-ci conduisit en avril 1919 à la création à Shanghaï d’un Gouvernement provisoire coréen en exil qui proclama l’indépendance de la République de Corée et publia une déclaration d’indépendance.
Cette année 2019 célèbre le centenaire de l’établissement du Gouvernement provisoire précité et également d’une année 1919 qui fut cruciale dans l’histoire coréenne.
En cette occasion, le Centre Culturel Coréen organise une exposition relatant les principaux événements et protagonistes de cette période mouvementée. S’appuyant sur des textes anciens, des documents, des photos et des films évoquant l’histoire coréenne à l’époque de la colonisation japonaise, cette exposition permettra de mieux cerner le contexte historique dans lequel ont été fondés le mouvement coréen d’indépendance et son bureau à Paris, de mieux connaître ce mouvement d’indépendance et son action, ainsi que les personnalités les plus importantes qui en furent les leaders. Pour plus d’informations, voir le site du Centre Culturel Coréen.
OpenEdition vous propose de citer ce billet de la manière suivante :
parisconsortium (26 août 2019). Exposition: « Mémoire de 1919 : histoire de la résistance coréenne », 24 juillet – 15 octobre 2019. Le Réseau des Études sur la Corée. Consulté le 6 décembre 2024 à l’adresse https://doi.org/10.58079/sq49